Lâcher de ballon stratosphérique
UN BALLON POUR UNE ÉCOLE
Lâcher de ballon stratosphérique au Collège Pradeau- La Sède
UN BALLON POUR UNE ÉCOLE
Lâcher de ballon stratosphérique au Collège Pradeau- La Sède
8 élèves de 4ème de 3ème, Dylan, Jules, Lucas A., Lucas C. , Lyna, Nicolas, Yaël et Yaëlis avec l’aide de Julien Monin et de Frédéric Gegot, professeurs de physique-chimie, ont travaillé sur le projet : un ballon pour l’école, depuis le début de l’année. Ce projet permet aux élèves de concevoir, fabriquer et faire décoller des expériences embarquées dans une nacelle (température, pression, vidéo, …), afin de les initier :
- Aux sciences et aux techniques.
- A la démarche expérimentale (de l’élaboration d’hypothèses jusqu’à l’interprétation des résultats de vol).
- A la gestion de projet (partage des tâches, respect d’un cahier des charges et d'un planning, temps de retransmission pour la valorisation du projet).
Cela leur permet de réaliser un projet à caractère scientifique et technique pour aborder les thèmes :
- Connaissances de l’atmosphère et de la météorologie.
- Poussée d’Archimède.
- Utilisation d’appareils de mesures mécaniques ou électriques.
Aujourd’hui, ils ont vu l’aboutissement de 9 mois de travail. Le lâcher du ballon stratosphérique s’est déroulé dans le parc de notre établissement Pradeau-La Sède, à Tarbes, vers 12h30. Le ballon devrait atteindre la stratosphère à environ 30 000 mètres, en 2h. Après éclatement, en raison de la basse pression, il devrait redescendre, grâce au parachute, en 1h, et selon les calculs, atterrir dans le Gers.
Pour accompagner cette jeune équipe, lors du lâcher de ballon, Julien Monin, professeur et Christian, aéro-technicien de Planète Sciences et du CNES, ont tout prévu. Christian a toutes les habilitations et les autorisations de vol de la DGAC ainsi que de la tour de contrôle de l’aéroport de Lourdes.
Les élèves, très fiers et motivés, ont décrit la composition de la nacelle qu’ils ont conçu eux-mêmes.
La nacelle est en réalité une grande boite en polystyrène, comportant :
- Un boitier KIWI qui sert à envoyer les données de températures et de luminosité grâce aux différents capteurs :
- Un capteur de luminosité est sensible aux infrarouges pour calculer la quantité de rayons infrarouges dans l’atmosphère.
- T1 : un capteur de température à l’extérieur de la nacelle
- T2 : Un capteur température dans la nacelle en polystyrène
- T3 : Un capteur de température dans un isolant à base de paille
- Une caméra qui filme l’horizon et l’effet de la pression sur un ballon de baudruche à peine gonflé, accroché à la nacelle.
- Une autre caméra pour filmer le ballon « porteur » en lui-même et son éclatement vers 30 000 m.
- 2 piles de 4,5 v chacune qui alimentent les capteurs et le KIWI.
- Un boitier de connexion au centre de la nacelle
- Une radio sonde à l’extérieur de la nacelle qui donnera l’altitude du ballon, en temps réel.
L’ensemble est composé d’un ballon, d’un parachute, d’un réflecteur et de la nacelle.
Lyna a décoré la nacelle avec des « Toons », idées de Yaëlis, la nacelle est d’ailleurs affublé du nom de Strato’ Toons !
Le réflecteur permet d’avertir les avions sur les ondes radar.
Le lâcher a été parfait avec un vent très faible, le ballon s’est dirigé bien droit, à la verticale jusqu’aux nuages… En une heure, il a atteint 15 000 m d’altitude et en deux heures, comme prévu, 27 000 m, selon les premières données, reçues à distance, grâce à l’antenne connectée à l’ordinateur et au logiciel KICAPT. Les élèves sont impatients d’analyser toutes les informations collectées par les capteurs et les images des caméras. Pour cela, il faudra attendre de retrouver le ballon dans le Gers, d’ici quelques heures.
